La vision derrière ce blog est comme l’étoile du berger dans mon ciel – elle me permet d’entreprendre et d’explorer les voix propices à la création de l’idéal vers lequel je souhaite tendre. Et, je ne parle pas de créer une forme parfaite de cette vision, parce que ce n’est pas plus de perfectionnisme que je souhaites créer, mais probablement aller vers plus d’écoute, d’harmonie et d’humanité dans nos relations, que ce soit à soi, au monde, aux autres ou dans certains milieu, comme le professionnel. C’est mon « work in Progress ». Enjoy!
Il est temps d’accorder plus de temps aux rêves. Il est temps de réenchanter le monde, de s’émerveiller, pour décloisonner les idées obsolètes et faire briller nos coeurs – à s’épanouir pleinement. Tout est trop sérieux, se prend au sérieux, se moque, juge, critique, doute… c’est tellement lourd. Se reconnecter à la vie, à soi, ses rythmes naturels grâce à l’art, au jeu, à la contemplation, la beauté et à la créativité. Rallumer les étoiles, reconnecter les bords. Rêver, voir grand, plus grand que soi, et se permettre de le vivre.
ll y a autant de réalités que d’humains. L’idée de se plier pour rentrer dans un moule, une case, une forme ou tout autre chose qui créé de la douleur, de la contorsion, de “l’artificiel” pour y entrer ne me convient pas. Pourquoi faire? L’effet de masse, ou l’objet est standardisé, allant à tout le monde et personne à la fois – les effets de mode- l’usage de l’imaginaire collectif et le rôle des tendances pour créer des choses qui se vendent bien, ne me plait pas plus. Parfois, quand je regarde des produits posés dans le rayon d’un supermarché, j’ai l’impression d’y voir un reflet de ce que nous sommes, nous les humains. Des trucs dans des boites carrées, uniformes et bien rangées. Une rationalisation de la pensée, de la production, une accélération du rythme, désir de productivité, rentabilité. Quand la valeur se mesure ainsi, l’objet devient quantité au détriment de la qualité. L’humain aussi? Où est la place du plaisir? De l’enthousiasme? De la spontanéité? De ce qui dépasse, déborde? Voir un adulte perdre son émerveillement de la vie, parce qu’il aurait fini par croire que ce n’est que pour les enfants, me rend triste.
Renouer avec la nature, sa nature, le vivant et le sauvage. Voir et accepter les différentes parts de ce qui existent en nous, des parts les plus “présentable” à celles parfois rugueuses, étranges. Y poser de l’écoute, de la douceur, de la légèreté. Je rêve d’un monde où je serais entourée de personne qui s’expriment en partant de leur nature, de qui ils sont, ou du moins, de ce qu’ils en perçoivent dans le moment. Authentique. Sincère, à l’écoute. Libérés et dans le partage de cela. J’ai envie de parler aux personnes qui étouffent dans un monde trop sérieux, stricte, conformiste, et de proposer une vision où l’humain existe dans son intègrité. Partir à l’aventure de qui l’on est, de sa nature intérieure. Ecouter son ressenti. Exister sans en ajouter pour paraître, sans en enlever pour disparaitre. être. Revenir à ce qui est naturel en soi, retrouver cette simplicité, accueillir ce qui nous traverse, arrêter de refouler ou de cacher. Arrêter de nous séparer, de nous juger de nos différences. Remettre du mouvement dans la vie et de l’aire dans la respiration.
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